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mercredi 16 septembre 2009

Grossesse des jeunes par les jeunes


10 % du taux de fécondité au Sénégal

La jeunesse en tant que catégorie sociale, constitue, de nos jours une donnée structurante majeure, tant au point de vue de son poids démographique que de son dynamisme dans la relation sexuelle. Les confrontations multidimensionnelles entre les adolescents et les parents, le manque d’orientation, de communication et la position de la religion constituent un frein pour des solutions durables. Le CEFOREP (centre de formation et de recherche en santé de la reproduction) dans ces études pour le compte du ministère de la santé démontre, une procréation chez les adolescents de 15 à 20 ans au Sénégal. Et la seule solution pour faire face à la pandémie serait l’utilisation des contraceptions.


Le débat sur la contraception continue de faire rage, et même la Pape Benois 16 lors de sa tournée africaine à donné sa position sur un élément (préservatif) de la contraception. Un avis qu’Eric Fleutot membre de Sida action basé en France n’a pas partagé. Selon Benois 16 les préservatifs ne constituent pas un moyen pour lutter contre les maladies sexuellement transmissibles. En Espagne, une grande partie de la population s’est levée pour dire non à l’IVG (l’interruption volontaire de grossesse), Au Sénégal la contraception demeure une méthode peut connaître par une frange partie de peule. Cependant nos enquêtes parues dans nos éditions précédentes ont prouvé la forte utilisation des contraceptions dans le milieu estudiantin avant le rapport du CEFOREP.
Qu’est –ce que la contraception d’urgence ?
C’est une méthode contraceptive exceptionnelle, qui permet d’éviter la survenue d’une grossesse non désirée, après un rapport sexuel non ou mal protégé, c’est-à-dire en cas de viol ou inceste, mauvaise utilisation du préservatif, oubli de prise de pilule de plus de 24 heures. Elle peut être offerte à n’importe quel moment du cycle mensuel. Si la méthode est exceptionnelle, on se pose évidemment la question. Qui doit peut utiliser la contraception d’urgence ? La réponse est toujours discutée entre les prestataires de service, mais la réponse donne ceci : toutes personnes de sexes féminins qui a eu un rapport sexuel non ou mal protégé. Le débat s’accentue autour de la réponse et les avis sont loin de prendre la même voie. Les religieux sont catégoriques face à la réponse, pour eux l’abstinence n’est pas une maladie infectieuse. Dans les causeries de sensibilisation par rapport aux IST ou MST, les jeunes portent leurs attentions plus sur les différentes méthodes de contraception. Certains parents qui peinent jusqu'à aujourd’hui d’instaurer le débat de la sexualité avec leurs enfants. Ils pensent que c’est une incitation à la débauche de distribuer aux adolescents des préservatifs ou des différentes méthodes de contraception. Les systèmes juridiques comportant fréquemment divers moyens d’encourager et, au besoin, d’assurer le respect des principes juridique. De fait, les théories historiques du droit affirment que celui-ci se distingue des autres systèmes de régulation normative par ses moyens d’exécution. Autrement dit, une règle dont on ne peut forcer l’exécution au moyen d’une obligation ou d’une sanction légale, n’est pas une véritable règle de droit, mais plutôt, par exemple, une règle de morale. Cependant, les moyens d’exécution de la loi disponible en théorie sont souvent inefficaces en pratique. Ils ne sont pas accessibles aux personnes qui s’estiment lésées ou victimaire par l’inconduite de prestataires. Par ce qu’elles ne connaissent pas les droits et les moyens de force le respect de la de loi. Par conséquent le CEFOREP avec l’appui de la Pop Council et le réseau Ecafrique trouvent innovante la solution de la CU (contraception D’urgence).
Le phénomène des grossesses précoce et non désirait, ne constitue pas les seul point de vulnérabilité des adolescents, la vie sexuel intense chez les jeunes suit son cour et l’on se demande combien sera le taux de fécondités chez ces derniers d’ici 2012 ?
Mandiaye Pety Badji

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