Le leader du Mouvement politique « Luy jot jotna » répond aux critiques émises contre sa personne qui voudraient le présenter comme un agent de la Central intelligence agency (Cia).
C’est avant-hier jeudi que Mouhamed Samb, président de la jeunesse libérale wadiste et conseiller à la présidence, a déclaré que Cheikh Tidiane Gadio, ancien ministre d’Etat ministres des Affaires étrangères, « est un espion de la Cia et tronquait les intérêts sénégalais au détriment des Américains (sic) ». C’est pour répondre à cette sortie, sans doute inspirée par des voix plus autorisées que celle de Mouhamed Samb, que le mouvement dirigé par Cheikh Tidiane Gadio s’est fendu d’une déclaration intitulée « Gadio, Wade et la Cia : quand un régime aux abois aboie ». Pour Gadio et Cie, c’est après avoir « échoué dans sa manœuvre et après avoir brandi le spectre d’un énième remaniement jugé « insipide » par les populations », que « la section Propagande et rumeurs » du régime s’est réveillée avec une autre attaque aussi odieuse que vaine : notre leader, un éminent patriote africain, un artisan émérite de la citoyenneté nouvelle, de la démocratie et de l’alternance au Sénégal et en Afrique, adversaire le plus farouche du projet dynastique de Wade et un opposant à sa candidature en 2012 (illégale et immorale), serait un agent de la Cia ». Les initiateurs du Mouvement Luy jot jotna voient derrière cette opération une fuite en avant. « Si le Congrès américain cloue au pilori Wade, son système et son projet de dévolution dynastique, pourquoi le régime s’acharne-t-il à y voir la main de notre Leader ? Si Obama maintient qu’il ne s’associera jamais avec certains dirigeants africains, pourquoi y voir la main de notre Leader ? », s’interrogent-ils dans la déclaration. Gadio et ses camarades voient d’ailleurs dans « l’ignoble attaque contre la couche la plus vulnérable de notre société que constitue cette armée de pauvres - conséquence de ses politiques antisociales - et qu’il baptise abusivement « talibés », « mendiants » etc., une manière de divertir les Sénégalais. » Et de demander au régime « d’arrêter de faire hors sujet » et de répondre aux vraies questions posées : où sont passés les milliards de l’Anoci ? Où sont passés les milliards de la Sudatel ? Où sont passés les milliards investis dans la Senelec ? Et les milliards naufragés dans le Bateau Msc Musica (resté quasiment vide pendant le Sommet de l’Oci) ? Combien a réellement coûté le Monument des Nord-coréens ? C’est quoi le vrai deal avec Global Voice ? Les Sénégalais attendent des réponses concrètes ! » L'Observateur
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